- inentamable
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⇒INENTAMABLE, adj.Rare. Qui ne peut être (physiquement ou moralement) entamé. Anton. entamable. Oh! dit Raphaël (...). Ma joie, elle est inentamable (DANIEL-ROPS, Mort, 1934, p. 482). La persécution anticatholique menée dans toutes les démocraties populaires a été très circonspecte dans l'inentamable Pologne (Philos., Relig., 1957, p. 46-15).— Inentamable à + subst. Qui ne peut être entamé par. Des personnalités entières, inentamables au niveau, aux idées, aux habitudes des autres (GONCOURT, Journal, 1867, p. 320).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1785 (SADE, Les 120 journées de Sodome, coll. 10/18, 1975, part. 1, t. 2, p. 42 ds QUEM. DDL t. 14). Dér. de entamer; préf. in-1; suff. -able.
inentamable [inɑ̃tamabl] adj.ÉTYM. 1785, « inentamable citadelle », Sade, in D. D. L.; dans Richard de Radonvilliers, 1845; de 1. in-, entamer, et -able.❖♦ Littér. Qu'on ne peut pas entamer (surtout au fig.). ⇒ Inébranlable. || Une inentamable assurance.1 Qu'il y ait ou non de crise ministérielle, le pouvoir appartient à l'équipe. La crise toujours se dénoue au-dedans de l'équipe. Dictature invulnérable, inentamable jusqu'aux élections.F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 60.2 Clarté très brillante des zones claires. Elle ne mord pas sur les noires. Celles-ci sont d'un noir inentamable. Aussi dense sur les bords qu'au centre.S. Beckett, Pour finir encore, p. 40.♦ Avec complément. || « Des personnalités entières, inentamables au niveau, aux idées, aux habitudes des autres » (Goncourt, Journal, 1867, p. 320, in T. L. F.).
Encyclopédie Universelle. 2012.